Par le biais de la spatialisation sonore, des serpents se déplacent et sifflent sur les murs, des tigres courent aux 4 coins de la pièce, il pleut, on est prit dans un tremblement de terre... L’artiste n’utilise pas seulement ces éléments sonores issus du réel comme des événements anecdotiques, ni même seulement pour servir la narration mais les intègre avec force en tant qu’éléments musicaux à part entière.
Le live se déroule dans le noir afin de faciliter l'immersion qui est vécue comme quelque chose d'inhabituel, un bouleversement des perceptions, ainsi se déroule un processus de vie sauvage, non seulement primitif, psychologique, physiologique mais aussi technologique car le sound design opère avec efficience. Les sens sont trompés, la technologie ainsi devient au même titre que la nature, un environnement libérateur et non plus contraignant.
Les connexions oubliées, 2018, Radio broadcast and Immersive experiences, Surround and 3D binaural.